
La saison a bel et bien décollé ! Les abeilles loin d’être confinées s’en donnent à cœur joie et me voilà qui cours à droite à gauche pour changer des reines par-ci, ajouter des hausses par là. Qu’est ce que c’est beau le printemps ! La Drôme regorge de fleurs ; après les abricotiers, les prunus, le colza, les cerisiers et en ce moment les acacias et le thym qui commencent tout juste à fleurir !

La semaine dernière j’ai fait mes premières récoltes de miel de printemps (essentiellement fleurs de colza, pissenlit, abricotier et cerisier) et de toutes fleurs (une miellée surprise dont la fleur m’est inconnue a assombri ce miel pour lui donner une note de fruits rouges – un bijou !).
Ce mois-ci j’ai fait des recherches -expérimentales- sur l’élevage de reines afin de trouver une technique qui me convienne. Faire de l’élevage de reine me permet de multiplier des colonies (souches) que je sélectionne selon leur capacité à se développer rapidement, leur production de miel, le stockage de provision dans le corps de la ruche et leur douceur (bien-sûre! ).

Pour élever des reines je récupère des larves de quelques heures dans mes ruches souches que je prélève (on appelle ça le greffage) grâce à un outil spécial pour les placer dans des cupules (petit réceptacle cylindrique de 10mm de diamètre) et les place sur un cadre d’élevage dans une ruche orpheline (sans reine). Cette ruche orpheline va élever les larves sélectionnées pour en faire des reines afin de palier à son manque et au bout de 10 jours je pourrai introduire ces cellules royales dans de nouvelles colonies et ainsi faire de nouveaux essaims avec une reine choisie. Pour le greffage après avoir essayé le picking chinois, le rayon de vélo et l’emporte pièce j’ai finalement jeté mon dévolu sur le pinceau ! Doux et efficace il me permet de prélever la larve facilement avant de la déposer dans la cupule au fond de laquelle je met une petite goutte d’eau.


Bientôt de nouveaux essaims verront le jour !







